Jean François Mancel: «Le devoir de mémoire est de ne jamais oublier Khodjaly»

  26 Février 2018    Lu: 3316
Jean François Mancel: «Le devoir de mémoire est de ne jamais oublier Khodjaly»

Le devoir de mémoire est de ne jamais oublier Khodjaly, a déclaré Jean François Mancel, membre honoraire du Parlement français et le président de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, tout en commémorant la mémoire du génocide de Khodjaly.

«Il y a 26 ans, la nuit du 25 au 26 février 1992, les forces armées de l’Arménie au Haut-Karabakh, province azerbaïdjanaise, ont occupé la ville de Khodjaly.

Avant l’attaque, le soir du 25 février, la ville avait été soumise à de violents tirs d’artillerie déclenchant un incendie qui fit fuir ses habitants dans l’espoir d’atteindre Aghdam, chef lieu de la région. 613 d’entre eux n’y parvinrent jamais.

Pris dans un piège sans issue, ils furent systématiquement massacrés par l’occupant arménien.

Parmi les victimes on dénombra 63 enfants, 106 femmes, 70 personnes âgées , 8 familles furent complètement exterminées, 25 enfants perdirent leurs deux parents, 130 enfants en perdirent un, 1275 personnes furent prises en otages ,150 d’entre elles disparurent à tout jamais.

Ce génocide n’a pas seulement été perpétré mais aussi revendiqué. En 2000 Serge Sarkissian, devenu depuis president de l'Arménie, déclarait à un journaliste britannique :“Avant Khodjaly, les Azerbaïdjanais croyaient qu’ils pouvaient plaisanter avec nous, que les Arméniens ne pouvaient pas s’attaquer à une population civile. Nous avons pu briser ce [stéréotype]. Et c’est bien ce qui s’est passé.”

26 après tout doit être fait pour rétablir enfin la paix entre l’Arménie et Azerbaïdjan mais pas à n’importe quel prix: le devoir de mémoire est de ne jamais oublier Khodjaly» a-t-il dit.


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